A la naissance, un bébé ne peut pas respirer par la bouche. La respiration nasale permet au bébé d’être allaité car l’air et le lait ne peuvent pas se croiser. Pourtant, un enfant sur deux respire par la bouche aujourd’hui. Cette situation apparemment normale est préoccupante. En effet, cela peut être un signe d’apnée du sommeil. Ce trouble touche de plus en plus d’enfants. C’est une véritable épidémie !
Mais pourquoi doit-on s’en préoccuper ?
Quelles sont les conséquences de la respiration buccale à court, long et moyen terme ?
Pourquoi respirer pr le nez est-elle primordiale ?
La respiration par le nez
En dormant, les bébés sont nombreux à respirer par le nez avec la bouche entrouverte voire grande ouverte. Cette habitude prise dès la naissance est le signe précurseur du développement de la respiration buccale. Celle-ci se met en place naturellement entre 3 et 6 mois.
Cependant la respiration buccale est une respiration d’urgence et de stress. Une fois le stress passé, l’être humain doit pouvoir revenir rapidement à une respiration nasale. En effet, la respiration buccale prolongée entraîne des conséquences importantes à court, moyen et long terme. Tout comme les apnées du sommeil, elle joue un rôle dans le développement plus tard d’hypertension artérielle et de la fibrillation auriculaire. Afin de comprendre pourquoi, je vais vous parler des rôles majeurs joués par le monoxyde d’azote.
La respiration nasale et le monoxyde d’azote (NO)
Quel est le rôle du monoxyde d’azote dans le corps humain ? Comment les restrictions buccales impactent-elles son fonctionnement ? Je vous parlerai même des complications liées à la Covid 19.
En chimie, le NO s’appelle le monoxyde d’azote ou encore oxyde nitrique ou oxyde azotique. C’est un radical libre hautement réactif d’abord considéré comment un polluant atmosphérique.
Rôles du NO : premières avancées
En 1998, le Prix Nobel de Médecine et de Physiologie a récompensé les travaux de Robert F. Furchgott, Louis J. Ignarro et Ferid Muradqui pour la découverte du NO en tant que molécule de signalisation dans le système cardiovasculaire.
Ce vasodilatateur gazeux a une demi-vie de 2 à 30 secondes. Il est donc rapidement inactivé et éliminé par l’hémoglobine lors de sa diffusion dans le sang. Libéré dans les voies respiratoires supérieures pendant l’inspiration par le nez, il suit le flux d’air vers les voies respiratoires inférieures et les poumons. Lors de la respiration nasale, l’inhalation du NO provoque un déplacement global significatif du flux sanguin de la base du poumon vers l’apex. Cela entraine une distribution plus homogène du flux sanguin le long de la hauteur du poumon.
Au cours de leurs recherches, les scientifiques comprennent que le monoxyde d’azote pourrait jouer un rôle dans de nombreux événements biologiques :
- la régulation du flux sanguin,
- la fonction plaquettaire,
- l’immunité,
- la neurotransmission
- la physiopathologie des voies respiratoires.
Un rôle de défense
Au départ, ils pensent que l’effet vasodilateur du monoxyde d’azote inhalé est largement limité aux poumons. Mais ils découvrent ensuite que le NO jouerait aussi un rôle dans la défense de l’hôte.
En effet, il pourrait agir sur la croissance de divers agents pathogènes comme les bactéries, les champignons et virus des voies respiratoires supérieures. Le NO produit par les globules blancs est considéré comme important dans la destruction de certains micro-organismes par ces cellules. Il est suggéré que ce NO peut aider à maintenir les sinus stériles dans des conditions normales.
En plus d’agir directement sur les micro-organismes, le NO peut également contribuer à la défense locale de l’hôte en stimulant la motilité ciliaire.
Enfin, la synthèse du NO pourrait aussi avoir une action intéressante sur les sites inflammatoires (asthme, maladies inflammatoires de l’intestin et cystite).
D’oû vient le NO ?
L’origine exacte du NO trouvé dans l’air nasal et sa contribution dans le corps humain ne sont pas encore bien comprises. Toutefois, des signes indiquent que les sinus paranasaux lors de la respiration nasale constituent le site de production majeur de l’oxyde nitrique.
Le NO nasal est présent dès la naissance. Ses variations de concentration chez les individus pourraient dépendre des variations du flux sanguin dans la muqueuse des voies respiratoires nasales (sport, sinusite, âge, …).
Fait intéressant : la sinusite chronique et la grippe sont associées à une réduction de concentration des niveaux nasaux de NO. Par exemple, une baisse de plus de 50 % pour la sinusite.
Autre fait important : le NO diminue après un traitement avec des stéroïdes topiques nasaux et pendant l’administration d’oxymétazoline, un décongestionnant nasal qui provoque une diminution du débit sanguin nasal et sinusien. L’inflammation de la muqueuse nasale présente lors d’une rhinite pourrait conduire à un blocage partiel des ostiums sinusaux. Cela pourrait se traduire par un passage réduit du NO vers la cavité nasale. Il est donc possible que la respiration nasale pendant le sommeil aide par exemple à prévenir le rhume.
Un modulateur cardio-pulmonaire
Pendant la respiration nasale normale, le NO offre une meilleure oxygénation artérielle par rapport à la respiration buccale chez des personnes saines. Il est aussi démontré que le NO dérivé des voies respiratoires supérieures est capable d’améliorer la consommation d’oxygène. On peut donc supposer que sa production dans les sinus paranasaux sert à moduler la fonction cardio-pulmonaire de l’être humain. Le NO étant produit au-dessus de la bifurcation des grandes voies respiratoires, ce vasodilatateur n’affectera que les vaisseaux pulmonaires au contact des alvéoles ventilées. Il améliore ainsi l’adéquation ventilation-perfusion.
Mise à part les sinus paranasaux, quelles sont les autres sources du NO ?
Une alimentation riche en nitrate est une source importante d’apport en NO grâce au cycle entéro-salivaire.
Le nitrate ingéré par l’alimentation va être absorbé par les muqueuses intestinales et envoyé dans les glandes salivaires parotidiennes. Une grande quantité de nitrate concentrée dans ces glandes va ensuite se retrouver dans la bouche. Grâce à un microbiote buccale sain, ce nitrate va d’abord être transformé en nitrite par les bactéries buccales, puis en NO grâce à l’acidité de l’estomac pour agir sur toute la sphère cardiovasculaire.
Plusieurs conditions sont nécessaires pour que ce cycle entéro-salivaire fonctionne :
- manger des légumes verts crus,
- avoir un microbiote intestinal et salivaire sains,
- un estomac acide,
- éviter les bains de bouche antiseptique,
- les anti-acides (IPP),
- avoir un régime alimentaire raisonnable en sel.
La 3 ème source de NO est la voie musculaire par le sport. L’activité physique entraîne des changements positifs dans la production d’oxyde nitrique, une régulation positive du gène du NO, une augmentation du facteur de croissance de l’endothélial vasculaire et une augmentation du système de défense antioxydant. Et favorise un endothélium vasculaire sain ! Consultez l’article sur l’hyperventilation chronique pour en savoir plus.
Rapport entre oxyde nitrique et les maladies cardiovasculaire
Les chercheurs s’intéressent maintenant au rôle du NO dans l’homéostasie cardiovasculaire.
Ce messager cellulaire gazeux est généré par trois isoformes distinctes des synthases de monoxyde d’azote neuronale, inductible et endothéliale. Il joue donc plusieurs rôles dans la protection contre les maladies cardiovasculaires. Parmi lesquels on distingue :
- la régulation de la pression artérielle et du tonus vasculaire,
- l’inhibition de l’agrégation plaquettaire et de l’adhésion des leucocytes,
- la prévention de la prolifération des cellules musculaires lisses.
Les chercheurs pensent que le biodisponibilité réduite du NO est l’un des facteurs communs aux maladies cardiovasculaires. La génération de NO doit être suffisante pour réguler la résistance des vaisseaux sanguins et maintenir un flux sanguin adéquat. Il assure ainsi un bon fonctionnement du système cardiovasculaire.
Une fonction de prévention négligée ?
Le NO agit aussi en maintenant une surface non adhésive à l’intérieur des vaisseaux sanguins. Le sang circule librement en prévenant l’accumulation de cholestérol et de dépôt de plaque graisseuse.
Une autre fonction vitale du NO est de détendre les muscles lisses assurant la dilatation des vaisseaux sanguins. Lorsqu’ils sont ouverts, le sang peut circuler librement et aider au maintien d’une pression artérielle normale. Aussi, sans NO, les parois des vaisseaux sanguins deviendraient collantes et permettraient la fixation des dépôts graisseux. Il agit donc comme un défenseur très efficace contre la constriction des vaisseaux sanguins.
Une bonne respiration par le nez est donc un traitement primordial et naturel pour faire baisser l’hypertension artérielle, prévenir et traiter les maladies cardiovasculaires. Malheureusement il n’est jamais exploiter !
Freins restrictifs, apnées du sommeil et diminution de la production de NO
Il est maintenant clairement démontré qu’un frein lingual court non-traité à la naissance est associé à plusieurs pathologies. On retiendra notamment des troubles du sommeil et des apnées obstructives chez les enfants et les adultes. Or les conséquences des apnées du sommeil sont nombreuses :
- hypertension artérielle diurne,
- asthme,
- altération de l’activité cérébrale,
- trouble de l’attention chez l’enfant et chez l’adulte,
- inflammation des voies respiratoires.
Mais par quels mécanismes ?
L’oxyde nitrique en circulation est diminué-supprimé en cas d’apnée du sommeil et est inversé par la pression nasale positive continue. Des études épidémiologiques montrent que l’apnée obstructive du sommeil est un facteur de comorbidité indépendant dans les maladies cardio et cérébrovasculaires. Les épisodes récurrents d’occlusion des voies respiratoires supérieures pendant le sommeil entraînent des changements physiopathologiques susceptibles de causer des maladies vasculaires. Le monoxyde d’azote est l’un des médiateurs impliqués dans la régulation hémodynamique aiguë et le remodelage vasculaire à long terme dans l’apnée du sommeil. La sympatho-excitation et la réactivité vasculaire altérées sont au moins en partie des conséquences de l’expression réduite de l’oxyde nitrique synthase dans le tissu neural et dans l’endothélium.
Des changements physiologiques graduels
Ne pas traiter un frein lingual restrictif est donc très risqué. Le patient peut subir des changements physiopathologiques graduels. Or ces derniers peuvent devenir plus tard la source de pathologies graves. Par ailleurs, nombre de données suggèrent que la mesure de concentration du NO nasal pourrait être utile. Elle permettrait de diagnostiquer et évaluer la gravité des apnées obstructives du sommeil chez les enfants. Elle aurait également une grande valeur en matière de pronostic.
Impact sur la sévérité des conséquences de la Covid 19 ?
Nous savons que les cavités nasales permettent de filtrer, réchauffer, et humidifier l’air. Aujourd’hui, nous comprenons que les sinus parasinusaux produisent visiblement continuellement de l’oxyde nitrique (NO) comme une espèce réactive de l’oxygène. Celui-ci se diffuse dans les bronches et les poumons pour produire des effets bronchodilatateurs et vasodilatateurs.
Des études ont aussi confirmé que le NO pouvait réduir les infections des voies respiratoires en inactivant les virus et en inhibant leur réplication dans les cellules épithéliales. La respiration buccale peut donc affecter la réponse antivirale contre la Covid 19 en réduisant le filtrage assuré par le nez et en diminuant les niveaux de NO dans les voies respiratoires.
Par ailleurs, plusieurs recherches récentes suggèrent que l’apnée du sommeil pourrait augmenter le risque de morbidité et de mortalité associé au virus. Les patients traités pour apnées obstructives du sommeil pourraient courir un risque accru de complications et de mortalité.
Il est grand temps de permettre à nos patients de respirer correctement
Encore une fois, je pose la question. Les restrictions buccales et dysfonction maxillo-faciales et la prise en charge en pluridisciplinarité des freins restrictifs sont des phénomènes de mode ? Vraiment ?
Il serait grand temps de permettre aux patients de retrouver une respiration physiologique. En effet, cela éviterait bien des dépenses pharmacologiques et des effets secondaires médicamenteux inutiles.
Malheureusement, les lobbys pharmacologiques ont bien trop d’influence pour promouvoir une approche naturelle du patient…
Bibliographie
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Margot Saunier :
Bonjour
C’est très intéressant merci beaucoup pour cet article
Mon fils avait des freins restrictifs coupés au laser à 6 semaines de vie
Nous avons fait rééducation avant la Frenectomie, rééducation après la Frenectomie, beaucoup de massages des mains et des pieds.
Malgré tout ça, et un allaitement encore en court, à 14 mois son palais est toujours creux et il dort encore la bouche ouverte.
Quelles seraient vos recommandations ?
Un énorme merci
Isabelle Cote :
Bonjour Margot, merci pour votre message. Je vous dirais qu’il faut continuer le suivi qui doit se faire au long terme:
thérapie myofonctionnelle (via un orthophoniste/logopède formé, kiné maxillo-faciale ou autres), aussi continuer le suivi tensionnel en thérapie manuelle (ostéo)
soutenir le developpement des machoires et du palais en préorthodontie et ce jusqu’à l’age de 15 ans (fin de la croissance des machoire).
Ce n’est pas quelque chose qui se règle avec une intervention, la réussite est vraiment dans le suivi au long terme 🙂
Cleo :
Bonjour
Merci pour cet article très intéressant. Chez les adultes, la respiration nasale est elle fréquente ? S’explique t elle uniquement par un frein restrictif non traité dans l’ enfance ? Y a t’il un intérêt à restaurer une respiration nasale à l’âge adulte ? Je respire par le bouche mais je n’ai pas l’impression que c’est un problème.
Merci d’avance
Isabelle Cote :
Bonjour, merci pour votre message! Oui, beaucoup de personnes de tous les âges ont une respiration buccale. Il y a énormément d’intérêt à rétablir une respiration nasale à l’âge adulte, notamment pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires, et beaucoup d’autres. Plusieurs éléments sont expliqués dans cet article justement 🙂
Isabelle Cote :
J’ajouterais: la respiration buccale est beaucoup trop fréquente (chez 50% des enfants, donc encore plus chez les adultes). Il faut la traiter absolument (15 min de respiration buccal chez un enfant affecte déjà son endothélium vasculaire) car elle mène aux apnées du sommeil.
Vous pouvez également lire les articles de ce blog sur l’hyperventilation et les apnée du sommeil.
Bonne lecture et à bientôt!
Grand Olivier :
Bonjour,
Super article très détaillé sur le NO. Je suis arrivé sur le site en tant que pneumonaute et c’est maintenant le papa qui se questionne. Comment évaluer si un enfant à une respiration buccale ou nasale s’il a la bouche ouverte? Qui consulter pour savoir si la formation du palais se déroule correctement et permet une respiration dans les meilleures conditions ?
Aussi quel est le rédacteur/rice de l’article ? Est ce vous Isabelle Cote ? SI oui j ai parcourus la liste des formateurs et des experts sans trouver votre nom, quelle est votre formation.
Merci par avance pour vos réponses.
Je file lire les autres articles.
Excellente journée
Olivier
Caroline de Ville :
Bonjour Oliver, merci beaucoup pour votre message. Je suis Caroline de Ville, médecin généraliste. Vous avez les détails de mon parcours sur ma page de présentation. La respiration s’évalue avec les personnes formées en thérapie myofonctionnelle ou parfait les orls informés. Il y a annuaire des professionnels formés par l’institut que vous pouvez consulter. C’est vraiment avec un suivi tensionnel (thérapeutes manuels) et fonctionnel (thérapie myofonctionnelle via les logopèdes, orthophonistes, kinés …). Parfois vous avez des dentistes pédiatriques qui font de préorthodonties au mieux avant 3 ans ou en tout cas à partir de 3 ans…Ce sont encore des perles rares mais c’est possible d’en trouver. De tout coeur Caroline
Claire :
Bonjour,
Dans ce paragraphe :
“Plusieurs conditions sont nécessaires pour que ce cycle entéro-salivaire fonctionne :
manger des légumes verts crus,
avoir un microbiote intestinal et salivaire sains,
un estomac acide,
éviter les bains de bouche antiseptique,
les anti-acides (IPP),
avoir un régime alimentaire raisonnable en sel. ”
On est d’accord que les anti-acide (IPP) sont bien a éviter ?
Merci beaucoup pour la qualité de cet article (et de tout le site !)
Caroline de Ville :
Bonjour Claire, merci beaucoup pour ton commentaire. Les IPP sont des bandages. Il est tout à fait possible de guérir du RGO. Et en effet, les effects indésirables des IPP ne sont pas du tout négligeable. Alors en sachant qu’on peut guérir du reflux quand on en comprend sa physiopathologie, les IPP sont en effet à proscrire. De tout coeur Caroline
Nathalie Le Pesteur :
Bonsoir,
Merci pour tout ce travail très intéressant et riche de renseignement.
J’ai suivi enfant de l’orthodontie, mais amygdales ont été enlevées aussi, mais j’ai continué la respiration buccale.
Jusqu’au jour, où je suis devenue assistante dentaire et là j’ai compris que je pouvais changer cela en étant attentive à ma respiration et en me servant des conseils du praticien que j’assistais.
Le travail a été payant car maintenant j’ai une respiration nasale de jour comme de nuit.
J’ai quitté mon travail d’assistante, maintenant je suis sophrologue et je me sers de la cohérence cardiaque dans mon cabinet…mais votre travail me sers surtout pour apprendre à tous mes accompagnant la nécessité d’avoir une bonne respiration.
Merci
cordialement
Caroline de Ville :
Merci infiniment Nathalie pour ton témoignage. De tout coeur Caroline